31/01/2008

Le pico de orizaba (5700m)





Wahouuu !!! Ca y est j'y suis !
On est jeudi 31 janvier, le bus pour Mexico part à 20h30.
Après avoir fouiller dans plusieurs marchés de rue, j'ai enfin trouvé une veste qui suporterait les -10° qui nous guette au sommet. Et la plupart du matériel, m'a gentillement été prété par Zahy et Oscar.

Les bus s'enchainent et on rejoint enfin
Tlachichuca, petit village d'altitude (2600 m) et point de départ de notre expédition.


Au matin, après une nuit dans un lit chaud et un petit déj consistant, nous chargeons le camion datant de la guerre, qui nous montera jusqu'au refuge (4200 m). "Un coup de pouce nécessaire pour espérer monter jusqu'au sommet"...quand on m'a dit ça, j'ai pas hésité, autant mettre toutes les chances de mon coté.

Avant de s'attaquer au glacier, nous avions convenus de faire une petite rando d'acclimatation...
Plus on monte et plus la tête tourne, et une fois arrivé au bout de la ballade, je comprend que le lendemain resterai pour moi une journée mémorablement éprouvante.


Enfin venu l'heur du repas... il est 18h00 et le riz à la sauce tomate me fait du bien. je me sens d'attaque, de toute façon il vaut mieux partir optimiste.
Le départ est prévu pour 3h00 du mat', à 2h30 tout le monde est debout, un café entre les mains.
Pour moi la nuit a été difficile, Joachim qui se sentait vraiment mal, après une aspirine s'était mis à ronfler dans mon oreille. Mais le café et les céréales me font garder espoir... je compte bien arriver au bout des 5700 mètres.



Tant bien que mal j'arrive au pied du glacier ! ...J'ai vomi 2 fois, (à plus de 5000 m, c'est un record !!!!!)
La décision ne sera pas dure à prendre, j'en resterai sur cette dernière image :
Impossible pour moi de continuer, ma tête tourne, pire que le Dragon Khan de Port Aventura. Mon ventre vide me fait des misères, et la partie la plus difficile de l'ascension se dresse devant moi : 500m de dénivelé, un glacier particulièrement incliné. Je me rassure en me disant que atteindre 5200 m n'est déjà pas donné à tout le monde. Et regarde les 4 plus courageux s'éloigner sur le sommet blanc.
Je leur tourne le dos, et commence alors la re-descente, accompagné de 4 membres de l'équipe, et 2 autre montagnards expérimentés qui eux aussi ont préféré redescendre.


Finalement personne n'aura atteint le sommet, les autres ont abandonné à 200m de l'objectif. Ce sera donc pour une prochaine fois...


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